Un assaut terrestre imminent
Ce samedi 21 octobre, l’armée israélienne a déclaré accentuer considérablement ses attaques aériennes en anticipation d’une « phase suivante » de l’opération en cours à Gaza. Pour de nombreux observateurs, ce communiqué laisse présager une possible incursion terrestre.
Daniel Hagari, le porte-parole des forces armées israéliennes, a apporté des clarifications et confirmé ces plans :
« Nous devons entrer dans les meilleures conditions possibles et c’est ce que nous faisons maintenant, alors que la prochaine étape de la guerre approche. »
Sponsorisé« À partir d’aujourd’hui, nous augmenterons les frappes et minimiserons le danger. »
« Nous réduirons les risques pour nos forces au cours des prochaines étapes. C’est pourquoi nous avons une nouvelle fois demandé aux habitants de Gaza de continuer à se déplacer vers le Sud. »
Changement de décor, le 22 octobre a été marqué par l’autorisation exceptionnelle accordée à 20 camions massifs d’aide humanitaire pour franchir la frontière de la bande de Gaza via le poste frontière de Rafah, en partance d’Égypte.
La polémique a rapidement suivi, alimentée par un article du New York Times. Selon ce dernier, les véhicules d’aide n’auraient subi aucune inspection préalable, ce qui suscite des inquiétudes sur la possibilité que des armes ou des munitions puissent être dissimulées parmi les cargaisons.
Naturellement, Israël a réfuté ces accusations. Le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires a répliqué en déclarant que toute aide pénétrant dans la bande de Gaza avait fait l’objet d’une inspection rigoureuse.
Dans une communication officielle, l’entité a souligné que le fret transporté ne comprenait rien d’autre que de l’eau, de la nourriture et du matériel médical.
Le communiqué insiste sur la capacité d’Israël à contrôler scrupuleusement tout ce qui entre ou sort de la zone, à l’exception des articles précédemment énumérés.
L’inquiétude grandit quant à une possible intervention directe du Hezbollah dans le conflit. Ce groupe paramilitaire chiite, bien équipé et soutenu par l’Iran, est généralement considéré comme prêt à lancer une offensive au nord d’Israël si une incursion terrestre israélienne dans la bande de Gaza devait avoir lieu.
Jusqu’à ce jour, des tirs isolés mais croissants de roquettes et de mortiers ont été observés depuis le Sud-Liban.
Par ailleurs, des navires de guerre américains, accompagnés d’au moins un porte-avions, sont actuellement déployés dans la région, un second porte-avions étant en approche. Ce déploiement s’inscrit dans des opérations de « soutien », et la tension est palpable dans toute la région, avec le risque croissant d’un conflit élargi au Moyen-Orient.
Les manœuvres du Carrier Strike Group USS Gerald Ford en Méditerranée orientale du 10 au 21 octobre.
Il est alarmant de noter que d’autres acteurs géopolitiques de premier plan intensifient leur présence militaire dans la région. Ce sont notamment des nations qui ont récemment exprimé des critiques virulentes à l’égard de l’offensive aérienne massive d’Israël sur Gaza, ayant entraîné la mort de milliers de civils, y compris de nombreuses femmes et enfants.
La Russie a amplifié ses patrouilles aériennes au-dessus de la Syrie, tandis que la Chine a renforcé sa présence navale dans la région.
Selon le South China Morning Post, basé à Hong Kong, jusqu’à six navires de guerre chinois étaient stationnés dans les eaux du Moyen-Orient la semaine dernière.
Le site web du Ministère Chinois de la Défense, fait mention d’un rapport indiquant :
« La 44e force opérationnelle d’escorte navale a participé à des opérations de routine dans la région depuis le mois de mai et, la semaine dernière, elle a passé plusieurs jours en visite à Oman. Et a effectué également un exercice conjoint avec la marine du pays. »
Le Chef d’État-Major Général des Forces de Défense Israéliennes, le Lieutenant-Général Herzi Halevi, a rencontré les Commandants de la Brigade Golani aujourd’hui au Sud-Liban, près de la frontière avec la bande de Gaza, où il a déclaré : « Nous entrerons bientôt dans la bande de Gaza.
Nous nous embarquerons pour une opération. »
Alors que la présence de navires de guerre chinois au large d’Oman est officiellement décrite comme « habituelle », il paraît de plus en plus probable que la flotte chinoise maintiendra une présence continue dans la région, compte tenu des derniers développements en Israël et à Gaza.
Récemment, le Ministère des Affaires Étrangères chinois a lancé un appel à ses citoyens résidant en Israël pour qu’ils envisagent de quitter le pays tant que des options de vol international demeurent. Est-ce un signe que la marine chinoise pourrait mettre le cap sur la Méditerranée ?
Du côté de Washington, la Maison Blanche aurait pressé le Premier ministre israélien, M. Netanyahu, de différer toute action militaire terrestre, le temps de négocier la libération d’otages. Cette demande intervient après la libération de deux citoyens américains le vendredi 20 octobre.
Washington Post : « Un responsable américain a déclaré qu’il était clair que Netanyahou n’allait pas attendre que la crise des otages soit résolue pour lancer une offensive terrestre et que Washington ne pouvait pas faire grand-chose pour changer ce calcul. »
Vraiment ? Que diriez-vous de tirer parti de l’aide massive des États-Unis ?
Durant le week-end du 21 et 22 octobre, l’attention internationale était focalisée sur Gaza et le Sud-Liban, avec les États-Unis, la Russie et la Chine en état d’alerte, leurs forces armées prêtes à agir.
L’Iran, de son côté, n’est pas en reste dans cette vigilance géopolitique. Des hauts fonctionnaires iraniens ont récemment effectué des visites diplomatiques clés dans des capitales de la région : Bagdad, Damas et Beyrouth sont au programme.
Téhéran est également préoccupé par la menace d’une frappe préventive israélienne sur ses infrastructures nucléaires et militaires, une possibilité que les autorités israéliennes n’ont pas manqué d’évoquer.
Pour sortir du système et vous donner les moyens de votre autonomie,
consultez la Lettre Confidentielle :
Source : ZeroHedge
