Tandis qu’Israël décime le nord de gaza, un million de Palestiniens se sont déplacés vers le sud
Des livraisons d’aides humanitaires internationales sont entrées dans la bande de Gaza pour la première fois depuis que la guerre a éclaté après l’attaque du Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre, mais le nombre de camions pouvant franchir la frontière a été limité.
Vingt camions chargés de médicaments, de nourriture et de matériel médical ont traversé la frontière égyptienne samedi 21 Octobre au matin.
Des milliers de personnes tentent de quitter le pays par le même point de passage de Rafah, mais n’y parviennent pas.
Les médias israéliens rapportent largement qu’il y a maintenant 210 otages confirmés détenus par le Hamas et le Jihad islamique palestinien (PIJ).
« Alors que les camions franchissaient la frontière de Rafah, des centaines de personnes se sont rassemblées du côté de Gaza, dans l’espoir d’échapper à la violence qui sévit dans le territoire palestinien. »
« Il n’est pas certain que qui que ce soit puisse quitter les lieux. »
– Al Jazeera
Alors que les frappes aériennes israéliennes sur Gaza se poursuivent à un rythme sans précédent (les autorités israéliennes ont fait état de 6 000 bombes au cours des six premiers jours), environ un million de Palestiniens se sont déplacés vers la moitié sud de la bande de Gaza, tandis que la puissance aérienne israélienne décime le nord, en particulier les bâtiments, les infrastructures et même les hôpitaux.
L’approvisionnement en eau, en électricité et en nourriture est coupé depuis longtemps et la population n’est pas en mesure de quitter ce que de nombreux commentateurs ont qualifié de « prison à ciel ouvert » densément peuplée.
Lors de sa visite à Tel Aviv la semaine dernière, le président Biden a demandé que l’aide humanitaire soit acheminée d’urgence à Gaza, tout en déclarant que les États-Unis soutenaient pleinement le « droit d’Israël à se défendre » et en niant qu’Israël était à l’origine de l’attentat à la bombe contre l’hôpital baptiste d’Al-Ahli.
L’OMS a déclaré à propos des camions d’aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza :
« Ces fournitures sont une bouée de sauvetage pour les personnes gravement blessées ou celles qui luttent contre des maladies chroniques, qui ont enduré deux semaines éprouvantes d’accès limité aux soins et de graves pénuries de médicaments et de fournitures médicales. »
« Auparavant, Israël avait affirmé que l’aide serait bloquée jusqu’à ce que tous les otages soient libérés, mais la pression de Washington et de la communauté internationale pourrait avoir conduit Israël à autoriser une aide limitée… »
Israël a déclaré qu’il n’y aurait pas de pause dans son siège de Gaza pour l’aide ou les évacuations tant que tous ses otages n’auraient pas été libérés, alors que Washington l’a exhorté à protéger les civils et que la Croix-Rouge a mis en garde contre une catastrophe humanitaire dans l’enclave.
Les responsables américains et israéliens ont déjà averti le Hamas de ne pas voler ou toucher à l’aide, en précisant qu’elle serait à nouveau interrompue si quoi que ce soit de terrible se produisait.
Entre-temps, depuis jeudi soir, de nombreux rapports indiquent que les forces terrestres israéliennes ont reçu le feu vert du gouvernement Netanyahou pour entrer dans la bande de Gaza, mais cela ne semble toujours pas s’être produit.
L’administration Biden tente de convaincre Netanyahou de gagner encore du temps pour négocier la libération des otages, en particulier suite à la libération de deux citoyens américains de Chicago vendredi 20 Octobre, grâce à la médiation du Qatar.
La situation a continué de s’aggraver à la frontière libanaise avec le Hezbollah…
Les FDI publient des images montrant une attaque contre une escouade de missiles guidés antichars dans le sud du Liban, qui a lancé un missile sur Margaliot, blessant deux travailleurs thaïlandais.
Les FDI affirment qu’ elles continuent à s’entraîner et à se préparer « pour la prochaine phase de la guerre » avant l’assaut terrestre prévu.
L’armée a annoncé que les troupes « s’entraînent conformément aux plans opérationnels approuvés ».
Actuellement, un nombre inconnu de détenteurs de passeports américains et étrangers se trouvent encore à Gaza, peut-être des centaines ou des milliers, et les États-Unis auraient cherché à prendre des dispositions pour faciliter leur sortie.
« Si la frontière est ouverte, nous ne savons pas combien de temps elle le restera afin que les citoyens étrangers puissent quitter Gaza », indique un communiqué de l’ambassade des États-Unis et du département d’État.
Les Européens s’efforcent également de faire sortir leurs ressortissants (à double nationalité).
Au sujet du conflit en cours, visionnez notre entretien avec Bassam Tahhan, islamologue, Professeur en géopolitique dans les hautes écoles et écrivain :
Source : Zero Hedge
