Les États-Unis envoient deux porte-avions et demandent au Qatar d’aider à la médiation avec le Hamas pour libérer les otages
Un scénario catastrophe se dessine pour Israël : la redoutable guerre sur plusieurs fronts impliquant le Hezbollah, qui est une force paramilitaire bien plus redoutable et mieux équipée que le Hamas.
Le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, porte-parole des Forces de Défense Israéliennes (FDI), a validé ce mercredi 11 octobre que l’État hébreu avait lancé des missiles sur le Sud-Liban pour la seconde journée d’affilée.
Ces frappes ciblaient des emplacements du Hezbollah en réponse à des tirs de missiles antichars par ce groupe soutenu par l’Iran, qui avaient visé des troupes israéliennes de l’autre côté de la frontière.
Voici ce qui ressort de cette note :
« Israël a déclaré qu’un missile antichar tiré depuis le Liban a touché l’un de ses postes militaires près de la frontière, une nouvelle qui a incité les investisseurs à rechercher des valeurs sûres telles que les bons du Trésor américain. »
Alors qu’une incursion israélienne terrestre dans la bande de Gaza se profile à l’horizon, et s’annonce sans aucun doute comme une opération aux lourdes conséquences humaines, le Premier Ministre israélien Netanyahu a signifié son intention à Biden lors d’une conversation téléphonique datant du mardi 10 octobre :
« Nous devons y aller. Nous ne pouvons pas négocier maintenant. »
M. Netanyahu a également déclaré publiquement :
« Ce que nous ferons à nos ennemis dans les jours à venir se répercutera sur eux pendant des générations. »
Selon le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, porte-parole des Forces de Défense Israéliennes, cité par Fox News, Israël est engagé sur « un second front actif » dans le Nord et est en train de consolider ses forces militaires en conséquence :
« L’armée israélienne a bombardé la ville frontalière libanaise de Duhaira et la zone environnante d’où provenait l’attaque au missile. Il a également déclaré qu’Israël combattait activement un front secondaire le long de sa frontière nord avec le Hezbollah au Liban, en plus de la contre-offensive lancée par Tsahal dans la bande de Gaza. »
« Nous avons déployé des dizaines de milliers d’unités supplémentaires le long de la frontière nord, y compris de l’infanterie, des forces spéciales, des forces blindées, de l’artillerie, des forces aériennes et des moyens supplémentaires, notamment en matière de renseignement et de logistique. »
Des bombardements transfrontaliers ont lieu depuis dimanche 8 octobre, faisant de nombreuses victimes parmi les membres du Hezbollah et peut-être d’autres factions islamiques. Le Jihad Islamique Palestinien (PIJ) est également présent dans la région et a fait des victimes :
« Le message adressé au Hezbollah est très clair : S’ils essaient d’attaquer, nous sommes prêts et nous sommes vigilants à notre frontière. »
Au moins un « officier supérieur israélien » a été tué à la frontière nord depuis que les échanges de tirs se sont intensifiés. La mort de deux autres soldats israéliens a également été confirmée. Le Hezbollah a affirmé avoir blessé et tué un « grand nombre » de soldats israéliens.
Al Jazeera a écrit mardi 10 octobre :
« Au moins trois membres du Hezbollah, un officier supérieur israélien et deux combattants palestiniens ont été tués jusqu’à présent dans les combats transfrontaliers. »
M. Conricus a déclaré :
« Au Sud-Liban, le Hezbollah a déjà tiré des missiles antichars et des roquettes sur nos positions et nos soldats, heureusement sans faire de victimes importantes. »
« Il y a déjà eu une tentative d’infiltration de terroristes du Djihad islamique en Israël. Cette tentative a été déjouée avec succès par les FDI, malheureusement au prix de la mort d’un officier supérieur [des FDI] et de deux autres soldats. »
Dans une récente déclaration, le Hezbollah accuse les États-Unis d’être des partenaires directs dans ce qu’il qualifie d’assassinats en série des civils de Gaza perpétrés par Israël.
Cette déclaration intervient alors que le conflit aérien mené par Israël continue de s’intensifier, faisant monter le bilan à près de 1 000 victimes palestiniennes ce mercredi 11 octobre, à la suite de quatre nuits consécutives de bombardements inédits.
Le Hezbollah publie un communiqué affirmant que les États-Unis sont un « partenaire à part entière » de l' »agression » israélienne sur la bande de Gaza. Le Hezbollah déclare également qu’il tient les États-Unis pour entièrement responsables des frappes aériennes qui tuent des civils à Gaza.
CBS rapporte une déclaration du ministère de la Santé de Gaza :
« Au moins 950 personnes, dont au moins 140 enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza par les frappes aériennes de représailles d’Israël. »
Un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux par le ministère indique que le nombre de blessés dans la zone palestinienne assiégée s’élève à au moins 5 000, avec une prédominance de femmes et d’enfants parmi les victimes.
Dans un autre développement, la Syrie a tiré des missiles vers le plateau du Golan, une zone sous contrôle israélien. Bien que ces tirs n’aient pas entraîné de dégâts majeurs, ils alimentent les inquiétudes d’une escalade régionale. En réaction, Israël aurait émis une alerte d’urgence pour les établissements situés dans cette région :
« Des instructions ont été données aux habitants du Golan pour qu’ils restent près des abris. Israël affirme qu’il est en train de former un gouvernement d’urgence en temps de guerre. »
« ISRAËL RADIO : ISRAËL ENVISAGE D’ANNONCER UN GOUVERNEMENT D’URGENCE (11 OCTOBRE AU SOIR). »
Les dirigeants Iraniens ont proféré de nouvelles menaces, tout en affirmant qu’ils n’ont pas joué un rôle direct dans l’attaque terroriste du Hamas dans le sud d’Israël :
Le régime sioniste veut justifier le meurtre de masse de la population de #Gaza
en tentant de se placer en victime.
Les chefs du régime usurpateur doivent savoir que la réponse à ces atrocités
sera une gifle plus lourde sur leurs visages hideux.
Alors que l’Iran émet de nouvelles menaces, aggravant ainsi les tensions régionales, un porte-avions américain a traversé l’Atlantique pour se positionner au large des côtes israéliennes dans le cadre d’une mission d’appui. Selon des sources du Pentagone citées par Politico le mardi 11 octobre, un second porte-avions serait également en cours de déploiement.
Mardi 11 Octobre, deux responsables du Pentagone ont déclaré à Politico :
« Les États-Unis pourraient déployer un deuxième porte-avions en Méditerranée orientale pour soutenir l’attaque israélienne contre Gaza. »
« Suite à l’attaque du Hamas sur le sud d’Israël, les Etats-Unis ont annoncé le déploiement du porte-avions USS Gerald R. Ford et de son groupe d’intervention, qui sont arrivés en Méditerranée orientale mardi. »
« Les responsables du Pentagone ont déclaré que le porte-avions USS Dwight D. Eisenhower et son groupe d’attaque, qui comprend plusieurs autres navires de guerre, devaient déjà quitter Norfolk, en Virginie, cette semaine.
Et qu’ils pourraient recevoir l’ordre de se déployer également près d’Israël. Le Pentagone a indiqué que l’Eisenhower pourrait partir vendredi 13 octobre et arriver en Méditerranée orientale à la fin du mois d’octobre. »
« Un double déploiement de porte-avions constituerait une démonstration de force massive dans la région et risquerait d’entraîner une escalade de la situation. Certaines factions chiites en Irak ont menacé d’attaquer les bases américaines dans le pays si les États-Unis « interviennent » pour soutenir Israël contre le Hamas. »
Le Hezbollah a publié une déclaration répondant directement à cette éventualité, annonçant :
« L’envoi de porte-avions dans la région dans le but de remonter le moral de l’ennemi révèle la faiblesse de la machine militaire sioniste. »
De nouvelles images ont commencé à émerger du conflit qui s’intensifie le long de la frontière israélo-libanaise.
Conséquences du bombardement israélien sur des habitations de la ville libanaise d’Al-Dhahira ce matin.
Selon des mises à jour officielles, le bilan de l’attaque survenue en Israël durant le week-end a grimpé à 1 200 victimes. L’administration américaine de Biden a également indiqué que parmi ces victimes, au moins 14 étaient des citoyens des États-Unis.
Face à la situation, le Commandement du Front Intérieur d’Israël a enjoint les résidents de Ma’alot-Tarshiha, une localité située à l’extrême nord du pays, de demeurer à l’intérieur de leurs habitations et de verrouiller leurs portes, alertant d’un risque potentiel d’infiltration par des militants venant du Liban.
Ce mercredi 11 octobre, l’alerte n’a été active que brièvement. Selon les dernières informations, une incursion dans l’espace aérien israélien a été détectée en provenance du Liban, possiblement des drones envoyés par le Hezbollah :
Un rapport a été reçu concernant une infiltration présumée du Liban dans l’espace aérien israélien.
Le titre principal actuel du Times of Israel :
« Les habitants du nord du pays sont priés de s’abriter alors que plusieurs avions semblent s’infiltrer en Israël. »
De l’autre côté de la frontière, les résidents libanais se démènent pour sortir de chez eux alors que les combats s’intensifient et que les preuves des maisons et des bâtiments endommagés et en feu commencent à circuler :
« La violence transfrontalière entre le Liban et Israël s’est intensifiée pour la quatrième journée, poussant de nombreux Libanais dans les villes du sud à quitter les lieux alors que le Hezbollah et l’armée israélienne continuent d’échanger des coups de feu. »
« Le Hezbollah a déclaré avoir tiré des missiles de précision sur une position israélienne en face de la ville libanaise de Dharya mercredi, entraînant des tirs de représailles israéliens qui ont endommagé un certain nombre d’habitations. »
« Les tensions sont à leur comble le long de la frontière israélo-libanaise depuis que des combattants palestiniens ont lancé un assaut surprise multi-front samedi matin. Depuis, l’armée israélienne bombarde massivement la bande de Gaza, tandis que les groupes palestiniens continuent de tirer des milliers de roquettes en direction d’Israël. Au moins 1 055 Palestiniens et 1 200 Israéliens ont été tués. »
Des sirènes ont retenti dans le nord israélien, suite à des rapports non confirmés signalant une opération majeure impliquant des drones.
Les premiers rapports indiquent que des dizaines de drones ont été lancés depuis le Liban vers Israël.
Dans le cadre de l’escalade extrêmement dangereuse entre Israël et le Hezbollah, les deux parties promettent une réponse « décisive » aux attaques meurtrières.
Les agences de presse rapportent maintenant que 22 Américains ont été tués après l’attaque terroriste du Hamas dans le sud d’Israël ce week-end.
L’ambassade américaine à Beyrouth réfute les informations selon lesquelles elle serait en train d’être évacuée, mais s’agit-il d’un signe avant-coureur de l’évolution de la situation au Sud-Liban ?
L’ambassade américaine à Beyrouth n’a pas été évacuée, elle est ouverte et fonctionne normalement. Les rapports qui disent le contraire sont faux. Pour plus d’informations et de conseils aux voyageurs, visitez le site web de notre ambassade.
La journaliste Joyce Karam fait le point sur les dernières heures de l’affaire :
- Front du Liban, guerre Israël-Hamas
- Drones, infiltration depuis le Liban
- Israël a tiré des fusées éclairantes
- Les habitants du nord d’Israël doivent entrer dans les abris
- Les hôpitaux de Gaza à pleine capacité
- Israël se dote d’un cabinet de guerre
- Evacuations d’Israël
- 200 000 habitants de Gaza déplacés
L’IDF a révisé son alerte précédente comme suit, en minimisant la gravité de l’alerte à l’infiltration dans le nord :
« Suite aux informations faisant état d’une intrusion dans l’espace aérien israélien depuis la frontière libanaise, la crainte d’une intrusion a pour l’instant été écartée. »
Un titre mis à jour du Times of Israel :
« L’armée israélienne affirme qu’il n’y a pas eu d’infiltration de drones dans le nord après que des millions de personnes se soient réfugiées dans des abris en raison de la peur qu’elles ont ressentie. »
Un gouvernement d’urgence en temps de guerre a été officiellement annoncé en Israël :
L’Israélien Netanyahu forme un gouvernement d’union avec l’ex-ministre de la Défense Gantz.
John Kirby, coordinateur du Conseil National de Sécurité américain, a validé l’envoi du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower en Méditerranée orientale. Cette décision intervient après l’annonce préalable du déploiement de l’USS Gerald R. Ford, également en guise de « soutien » dans la crise israélo-gazaouie.
Cependant, Kirby a précisé que l’Eisenhower ne se joindra pas directement à l’opération et ne l’escortera pas. Au lieu de cela, le porte-avions sera présent dans la région pour être disponible « en cas de besoin ».
Au cours d’une conférence de presse, M. Kirby a minimisé l’importance du déploiement des deux porte-avions, le qualifiant de procédure standard ou prévisible. Toutefois, il est clair que ces navires seront en état d’alerte pour intervenir si la situation au Moyen-Orient continue de s’enflammer.
Le porte-parole du NSC John Kirby confirme que le groupe d’attaque de porte-avions USS Dwight D Eisenhower se dirigera vers la Méditerranée,mais précise qu’il ne rejoindra pas le groupe d’attaque USS Gerald R. Ford en tant que second groupe d’attaque, mais qu’il sera disponible dans la région en cas de besoin.
M. Kirby a également confirmé que l’administration américaine était en pourparlers avec le Qatar dans le cadre des efforts de médiation visant à libérer les otages détenus par le Hamas.
On pense qu’il y a des Américains parmi les captifs à Gaza, qui est actuellement pilonnée par les frappes aériennes israéliennes. Kirby a déclaré ce qui suit :
« Il est évident que nous discutons non seulement avec les Israéliens de ce que pourrait être la récupération des otages, mais aussi avec d’autres alliés et partenaires dans la région. Certains pays, comme le Qatar, ont des lignes de communication ouvertes avec le Hamas.
Bien entendu, nous ratissons large, comme on peut s’y attendre, et nous voulons que tous les otages retrouvent leurs familles, en particulier les otages américains, cela ne fait aucun doute. »
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Source : ZeroHedge
