Budget 2025 : L’état Lance la Mise à Mort Économique des Français

Le budget de Barnier marque-t-il la fin de la souveraineté ? Bruxelles impose ses décisions, la pression fiscale écrase. La France peut-elle encore décider ? Le budget de Barnier marque-t-il la fin de la souveraineté ? Bruxelles impose ses décisions, la pression fiscale écrase. La France peut-elle encore décider ?

Le 17 octobre à 19h25, Philippe Herlin, Alexis Poulin, Antoine Gainot et Pascal Mas sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Alexis Poulin est un journaliste, essayiste et fondateur du Monde Moderne, un média indépendant qui propose une analyse critique de l’actualité.

Philippe Herlin est chercheur en finance et chargé de cours au Conservatoire national des arts et métiers. Il publie régulièrement des tribunes dans différents médias économiques, et est l’auteur de Théorie des marchés financiers : revenir aux concepts fondamentaux (Club Finance HEC, 2008).

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Pascal Mas est un expert des dynamiques de pouvoir entre les grandes puissances et s’intéresse particulièrement aux stratégies de résilience des nations face aux pressions extérieures. Il axe ses analyses sur la défense et la souveraineté nationale, avec un accent sur la Russie, qu’il considère comme un modèle de résistance aux influences occidentales.

Antoine Gainot est un juriste de formation (Master 2 en Droit), spécialisé en sécurité et Défense nationale.

Bruxelles prend le contrôle des finances françaises

Le budget de Barnier symbolise une étape majeure dans la perte de contrôle de la France sur ses propres finances, renforçant le pouvoir de Bruxelles sur l’économie nationale. Ce n’est plus simplement une question de gestion comptable, mais un mécanisme qui conduit à l’effacement progressif de la souveraineté française, mettant l’État à la merci des décisions prises au niveau européen. Derrière ces réformes budgétaires se dessine une véritable stratégie de centralisation du pouvoir économique entre les mains d’institutions supranationales. En agissant ainsi, Bruxelles relègue les priorités nationales au second plan, imposant une vision globalisée qui ne tient pas compte des spécificités et des besoins du pays.

Ce processus s’inscrit dans le cadre du Great Reset, un projet global qui vise à redéfinir les structures économiques mondiales. En multipliant les réformes fiscales contraignantes, les instances européennes sapent progressivement les fondations économiques de la France. La pression fiscale devient insoutenable, pesant particulièrement sur les classes moyennes, déjà fragilisées par les réformes antérieures. Ce fardeau fiscal croissant érode les marges de manœuvre de l’État, qui se trouve de plus en plus limité dans sa capacité à investir ou à prendre des décisions économiques autonomes. Les décisions imposées par Bruxelles agissent comme un verrou, restreignant la capacité de la France à décider de son propre avenir financier, tout en la maintenant dans une dépendance accrue vis-à-vis des élites européennes.

Une manipulation délibérée

La manière dont Bruno Le Maire a géré le déficit public lorsqu’il était ministre de l’Économie ne relève pas d’une simple erreur de gouvernance, mais bien d’une stratégie politique minutieusement orchestrée. Derrière les discours officiels qui se veulent rassurants, se cache une réalité économique bien plus sombre. Tandis que les déclarations publiques minimisent l’ampleur de la crise, les chiffres révèlent un déficit en constante augmentation, plongeant la France dans une situation de précarité budgétaire inquiétante. Cette approche n’a rien de fortuit : elle vise à maintenir une illusion de contrôle, tout en permettant aux élites politiques et économiques de renforcer leur mainmise sur le pays.

Pendant que le déficit continue de se creuser, les institutions les plus influentes de l’État, comme l’Élysée, le Sénat et l’Assemblée nationale, s’octroient des augmentations budgétaires significatives, de l’ordre de 20 millions d’euros. La classe politique, déconnectée des réalités quotidiennes du peuple, continue de préserver ses propres intérêts, renforçant sa position au sommet d’un système inégalitaire.

Cette gestion du déficit ne fait qu’accentuer ce fossé. Elle permet aux élites de maintenir leur contrôle, tout en imposant aux citoyens des sacrifices toujours plus lourds. En consolidant leurs privilèges économiques et politiques, ces élites verrouillent encore davantage le système, rendant toute opposition ou révolte populaire quasiment impossible. La gestion du déficit devient alors un outil au service de la domination de cette minorité dirigeante, qui continue à se protéger tandis que le reste de la population doit faire face à une austérité grandissante et des conditions de vie qui ne cessent de se dégrader.

Les Français pris au piège

La spoliation fiscale qui frappe la France aujourd’hui ne se limite pas à une simple hausse des prélèvements. Elle s’accompagne d’un véritable sentiment d’impuissance qui gagne les citoyens. Face à une pression fiscale toujours plus écrasante, la population, en particulier les classes moyennes, semble se résigner. Les Français, autrefois prompts à la contestation, assistent aujourd’hui, dans une relative passivité, à des décisions qui pèsent lourdement sur leur quotidien et érodent leur pouvoir d’achat. Ce climat de soumission s’installe peu à peu, permettant aux élites de consolider leurs privilèges.

Ce processus atteint son paroxysme lorsque l’on constate l’augmentation des dépenses des institutions politiques, alors même que les Français sont de plus en plus étranglés financièrement. Les budgets de l’Élysée, du Sénat et de l’Assemblée nationale augmentent de manière disproportionnée, tandis que les citoyens subissent des restrictions et voient leurs conditions de vie se dégrader. La population, désarmée et prise au piège de ce système, voit son avenir confisqué par une minorité qui continue à s’enrichir en toute impunité.

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2 commentaires
  1. C’est la continuation du capitalisme du désastre que vous adorez tous !
    Avec la découverte abyssale de la dette, les mêmes au gouvernement, la discussion d’un budget d’austérité et un scénario comme en Grèce, il s’agit ni plus ni moins, comme le disait Naomie Klein « d’existence d’opérations concertées dans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour saper les valeurs démocratiques auxquelles les sociétés aspirent, et leur substituer la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation. »
    Notre pays la France a été sciemment sabotée – La France est par terre dans tous les domaines – et cette situation d’effondrement va être utilisée non pas pour redresser le pays ni sauver les Français de la misère mais au contraire pour achever cette destruction de façon irrémédiable comme dit ci-dessus, les mesures liberticides, sous tutelle de L’UE et du FMI et parachever la sinistre globalisation au profit de l’hégémon Américain par une dose encore plus forte du remède qui a provoqué la maladie, car au cas où vous n’auriez pas compris : ce n’est pas qu’ils se soient trompés mais au contraire parce qu’ils ne sont pas allés assez vite, assez loin, assez fort pour tout bousiller !

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