Révélations sur cette Subtile Manipulation Occidentale

Le 5 octobre à 19h, Dimitri de Kochko est l’invité de Nicolas Stoquer, sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Dimitri de Kochko est une figure connue dans le milieu des médias et de la culture russe en France. Journaliste, réalisateur et militant associatif, il est président fondateur de l’association France-Oural, président de l’association Stop russophobie, et a contribué à la création du Prix Russophonie et des Journées du Livre Russe.

Une hostilité orchestrée par les puissances occidentales

Depuis le début de l’opération militaire spéciale lancée par la Russie en 2022, après huit années de guerre larvée entre le régime ukrainien et le Donbass, les grandes puissances occidentales ont orchestré un véritable tsunami de propagande médiatique et politique. Cette manœuvre, bien calculée, a encouragé une montée en flèche de la russophobie, une hostilité haineuse qui semble programmée. Le coup d’État à Kiev en février 2014, souvent oublié dans les débats, a posé les bases de cette guerre de narratifs, où les nuances historiques sont systématiquement effacées pour faire place à un discours manichéen.

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Cette propagande n’a pas seulement réécrit l’histoire récente, mais a aussi nourri une dynamique de stigmatisation anti-russe, où chaque événement, même sportif ou culturel, est utilisé pour marginaliser tout ce qui a trait à la Russie. Ces pratiques sont dangereuses non seulement pour la diplomatie, mais aussi pour la cohésion de nos sociétés européennes.

Quand la russophobie devient une chasse aux sorcières

Les manifestations de cette nouvelle forme de chasse aux sorcières ne se limitent pas uniquement au domaine politique. Le monde de la culture, du sport et même de la science est désormais pris dans cette spirale de rejet. En Italie, par exemple, des cours sur Dostoïevski ont été annulés, et des chats d’origine russe ont été exclus d’une exposition féline. En France et en Espagne, des musiciens de talent et des chefs d’orchestre ont été renvoyés simplement en raison de leur nationalité.

Les dérives s’étendent également au domaine sportif, où des athlètes paralympiques russes ont été interdits de participation aux Jeux Olympiques, sous prétexte de leur nationalité. À cela s’ajoute la destruction de livres en russe, lors de véritables autodafés modernes, et la censure de personnalités bannies des réseaux sociaux pour avoir osé tenir des discours divergents. Pire encore, des propos infamants, comparant les Russes à des « rats et cloportes », sont diffusés sur les chaînes de télévision sans aucune réaction des autorités, alors qu’un tel discours serait inacceptable s’il visait d’autres peuples.

La manipulation médiatique en action

Cette vague de russophobie ne s’est pas arrêtée à la sphère publique. Elle a également touché le cœur du journalisme occidental, où les règles de la déontologie sont allègrement bafouées. Les grands médias, qui se targuent d’objectivité, n’ont eu de cesse de distordre les faits et de manipuler l’opinion publique à travers un parti-pris anti-russe systématique. À cela s’ajoute une dissimulation d’informations critiques et des jugements de valeur qui varient selon les circonstances, ce qui n’a fait qu’aggraver la perte de crédibilité des principales sources d’information.

Le climat russophobe, entretenu artificiellement, ne fait pas qu’affaiblir nos liens diplomatiques. Il prépare sournoisement les populations occidentales à accepter l’idée d’un nouveau conflit en Europe, alors que le XXe siècle nous a déjà montré, par deux fois, les ravages que de tels conflits peuvent causer sur notre continent. En poussant à la haine de la Russie, les élites occidentales vont à l’encontre de la volonté de paix de la majorité des Français, pour qui cette animosité imposée reste totalement incompréhensible.

Pour comprendre les enjeux géopolitiques et économiques qui se cachent derrière ces manipulations médiatiques, plongez dans votre revue mensuelle de Géopolitique Profonde !

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