Maltraitance Animale : Ça Suffit !

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Le 2 octobre à 19h, Maître Christophe Gérard est l’invité de Mike Borowski sur Géopolitique Profonde, au sujet de la maltraitance animale.

Maître Christophe Gérard, connu pour ses nombreuses batailles juridiques contre la cruauté envers les animaux, œuvre depuis des années pour faire évoluer la législation française en faveur du bien-être animal. Grâce à son expertise et sa passion inébranlable, il lutte contre toutes les formes de maltraitance en France.

Mais derrière ce combat, se cache une question centrale : la France est-elle prête à prendre la défense des animaux au sérieux ?

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Une législation trop laxiste face à une maltraitance généralisée

Chaque année, plus de 9 504 infractions pour actes de cruauté envers les animaux sont signalées. Pourtant, ce chiffre n’est que la pointe de l’iceberg. La réalité est bien plus sombre. Les sanctions sont dérisoires : une amende de 450€ pour une atteinte involontaire à l’intégrité ou à la vie d’un animal, et seulement 1 500€ pour une atteinte volontaire. Des peines qui semblent bien faibles comparées aux souffrances infligées et à la gravité des actes.

La maltraitance animale prend plusieurs visages. Bien que la violence domestique envers les animaux soit médiatisée, elle n’est que l’arbre qui cache la forêt. La cruauté est souvent systémique, enracinée dans des pratiques industrielles et scientifiques : expérimentations en laboratoires, tests cosmétiques, ou encore l’élevage intensif. Les exemples ne manquent pas.

L’abattoir de Limoges a récemment été pointé du doigt pour ses méthodes cruelles d’abattage rituel. Et si cette affaire a fait la une, combien d’autres atrocités restent encore dissimulées derrière les portes closes des laboratoires et des fermes-usines ?

Le statut des animaux : une évolution encore trop lente

Pendant des siècles, l’animal a été vu comme un simple objet de propriété, sans droit ni reconnaissance de sa sensibilité. Pourtant, certaines civilisations anciennes comprenaient déjà le lien sacré qui unit l’homme et l’animal. Les Égyptiens, par exemple, honoraient leurs chats comme des divinités.

Aujourd’hui, malgré quelques avancées, la législation française continue à tergiverser sur le statut des animaux. Sont-ils des êtres doués de sensibilité ou simplement des biens meubles ? Cette ambiguïté persiste et empêche une réelle reconnaissance de la souffrance animale dans nos lois et nos mentalités.

L’indifférence des politiques et le rôle crucial des associations

Face à ces enjeux, le silence des politiques est assourdissant. Où sont les écologistes, censés défendre la cause animale en première ligne ? La question se pose : protègent-ils leurs intérêts électoraux plutôt que leurs valeurs proclamées ?

Cette inertie politique laisse un vide qu’occupent certaines associations comme L214, qui dénoncent les abus et révèlent, vidéos à l’appui, les atrocités commises dans les abattoirs, les laboratoires, et les élevages industriels. Leur action est salutaire, mais elle souligne également la défaillance de l’État à prendre ses responsabilités.

Outre L214, d’autres voix s’élèvent pour dénoncer les abus de la part d’éleveurs, ou même de propriétaires particuliers qui adoptent des animaux, notamment des chiens, pour les mauvaises raison : défendre la maison, combler des complexes, et bien pire encore.

Certains font le boulot, comme l’excellente chaîne YouTube Esprit Dog, afin d’éduquer non pas les chiens, mais les propriétaires et futurs propriétaires pour qu’ils adoptent les bonnes pratiques. Mais la législation a malheureusement beaucoup de mal à évoluer. On en revient toujours au même : la déconnexion des politiques avec le monde réel.

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1 commentaires
  1. Le sujet est à la hauteur de notre inhumanité croissante. Rien n’a changé depuis les dénonciations de Brigitte Bardot. Honte à nous tous qui portons des œillères !

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