Infertilité : La Fin de L’espèce Humaine

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Le 28 septembre à 19h, Corinne Lalo est l’invité de Nicolas Stoquer sur Géopolitique Profonde pour parler du danger des perturbateurs endocriniens sur notre santé.

Grande reporter, Corinne Lalo est une journaliste reconnue pour son travail sur les questions de santé et d’environnement. Depuis plusieurs années, elle se consacre à dénoncer les dangers invisibles qui menacent notre bien-être, en particulier les perturbateurs endocriniens.

Son livre « Les perturbateurs endocriniens : Tout ce qu’on ne vous dit pas », réédité aux Éditions Le Cherche Midi, offre un éclairage précieux sur cette question de santé publique souvent passée sous silence. Grâce à ses recherches, elle apporte un éclairage important sur l’impact de ces substances chimiques sur notre organisme.

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Perturbateurs endocriniens : un danger omniprésent

Les perturbateurs endocriniens envahissent notre quotidien : cosmétiques, produits ménagers, médicaments, alimentation, pesticides, eau, air, et même les ustensiles de cuisine. Selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 800 substances chimiques sont suspectées d’avoir des effets perturbateurs endocriniens.

Ces substances agissent sur notre système hormonal, perturbant le fonctionnement normal de nos cellules et provoquant des dérèglements graves.

Une pollution à l’échelle mondiale aux conséquences dévastatrices

Le coût économique et sanitaire de l’exposition aux perturbateurs endocriniens est colossal. Selon une étude publiée dans The Lancet, ces substances coûteraient à l’Union européenne plus de 157 milliards d’euros par an en dépenses de santé et en perte de productivité.

Les conséquences de cette pollution généralisée touchent également la faune : un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement a démontré une baisse de la fertilité chez les animaux sauvages, des malformations et des changements de comportement, indiquant l’ampleur de ce problème à l’échelle planétaire.

Les dangers invisibles qui menacent notre santé

Les perturbateurs endocriniens représentent une menace bien réelle et immédiate. En 2018, une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a confirmé que l’exposition aux résidus de médicaments et de contraceptifs hormonaux dans l’eau du robinet augmente les risques de maladies comme le cancer du sein et de la prostate. Les PFAS, ou « polluants éternels », sont présents dans plus de 99% des organismes humains, selon une étude menée aux États-Unis, avec des effets potentiellement cancérigènes.

Quant aux microplastiques, une recherche publiée dans Environmental Science & Technology estime qu’un humain ingère environ 50 000 particules de microplastiques par an, sans compter celles que nous inhalons. Le lien entre ces polluants et l’augmentation de l’infertilité est également préoccupant : une étude publiée en 2017 dans Human Reproduction Update a constaté une diminution de 50% de la concentration spermatique dans les pays occidentaux en moins de 40 ans. De plus, la médicalisation hormonale des adolescents dans le contexte des questions de genre soulève des questions complexes sur les effets à long terme de ces substances chimiques.

Il est également crucial de mettre en lumière un sujet d’actualité majeur : le changement de genre. En forte progression, ce phénomène soulève des questions de santé publique largement ignorées. Les personnes transgenres doivent prendre des hormones à fortes doses tout au long de leur vie, dont une partie se retrouve dans l’environnement et contamine l’eau à travers les urines.

Cela constitue une « double peine » pour le citoyen ordinaire : ses impôts financent ces traitements, et il en subit aussi les conséquences sanitaires, étant involontairement exposé à ces substances chimiques.

Le combat de la France pour protéger nos vies : un défi inachevé

En France, la lutte contre les perturbateurs endocriniens s’intensifie. La Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) de 2014 vise à réduire l’exposition de la population et de l’environnement à ces substances toxiques. Les lois Grenelle 1 et 2 encouragent également l’élimination progressive de ces substances dangereuses, et le bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien bien connu, a été interdit dans les contenants alimentaires depuis 2015.

Cependant, malgré ces efforts, une étude de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) en 2021 a révélé que plus de 70% des fruits et légumes contiennent encore des résidus de pesticides perturbateurs endocriniens.

Corinne Lalo insiste sur l’urgence de prendre conscience de ces dangers et propose des solutions pratiques pour limiter l’exposition à ces substances nocives. S’appuyant sur des publications scientifiques de renom, elle analyse en profondeur l’impact des perturbateurs endocriniens et, à travers des illustrations claires, explique comment ces substances empoisonnent nos cellules.

Ses conseils simples et concrets permettent à chacun de réduire son exposition et de protéger sa santé.

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3 commentaires
  1. un sujet tellement important merci pour ce reportage avec Corinne Lalo , vous avez Christian Vélot qui est un grand spécialiste sur les perturbateurs endocriniens, il faut l’inviter, un expert dans l’âme

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